L'importance de la nuit
06 août 2024.
06 août 2024.
Puisque ça va être la saison des "nuits des étoiles" un peu partout, particulièrement en région montoise où le cercle Olympus Mons est particulièrement actif, c'est l'occasion de la nuit est un monde à part, important pour la faune et la flore.
Une faune par ailleurs riche et diversifiée qui profite de l'abandon temporaire du monde, de la pression anthropique un peu moindre pour vaquer à ses activités nocturnes qui existaient déjà bien avant notre espèce, et donc nos très récents lampadaires.
Et puis la nuit, quel spectacle en levant le nez!
Quelle chance j'ai d'ailleurs de vivre dans un village où on éteint la nuit...
Une image pour illustrer ceci: une photographie du ciel prise il y a moins d'une heure.
Du coup, à l'heure où en période électorale les communes se tâtent pour savoir s'il faut rallumer les lampes de rue la nuit, pensez à ses bienfaits au moment de vous prononcer...
EDIT — 2 septembre 2024..
Depuis ce petit post qui n'avait aucune prétention, la ville de Mons, probablement pour des raisons électorales, a décidé de rallumer complètement l'éclairage public. Dommage quand on sait qu'elle accueille une réserve naturelle dédiée aux chiroptères et un autre site patrimonial de carrières souterraines qui est probablement le second site d'hivernage en Wallonie. Et tout ça en admettant qu'il n'y a quand même pas eu d'incidence des extinctions sur la criminalité.
Pour de nombreuses personnes, il y a une confusion majeure entre l'insécurité mesurable et le sentiment d'insécurité. Mais il y a aussi l'impossibilité d'intégrer que la nuit est normalement obscure, même si cela gène la pratique de loisirs pour l'essentiel.
En fait, allumer ou éteindre les lampadaires urbains la nuit, c'est avant tout le problème du questionnement de notre mode de vie. Doit-on maintenir les campagnes allumées la nuit pour permettre d'aller régulièrement passer des soirées en ville? Doit-on vivre en ville pour être un passager de la nuit?
Autant de questions qui n'ont pas de réponse simple. Mais les questions liées aux impacts de nos modes de vie sur notre environnement sont cruciales. Et trop souvent elles sont balayées par un argument économique ou socio-économique seulement. Jamais elles n'amènent une réflexion globale.